Guerre commerciale: Elon Musk plaide pour une zone de libre-échange

Guerre commerciale: Elon Musk plaide pour une zone de libre-échange

Alors que les marchés financiers mondiaux plongent en réaction à l’annonce de nouveaux droits de douane par Donald Trump, Elon Musk appelle à un partenariat transatlantique sans barrières commerciales. Entre les mesures de rétorsion de la Chine, les craintes des alliés européens et les déclarations provocatrices de l’administration américaine, les risques d’une guerre commerciale généralisée se précisent.

La guerre commerciale initiée par le président Donald Trump a entraîné une réaction en chaîne sur les marchés mondiaux. Le S&P 500 a chuté de 6 %, le Dow Jones de 5,5 % et le Nasdaq de 5,8 %. En réaction, la Chine a annoncé une taxe de 34 % sur les importations américaines, marquant une nouvelle escalade dans ce conflit économique.Trump a réitéré son engagement en faveur de ces mesures protectionnistes, affirmant qu’elles généreraient des milliards d’investissements aux États-Unis. Cependant, ces décisions suscitent de vives critiques, notamment en Europe, où les dirigeants cherchent des solutions pour atténuer les conséquences de ces tensions.

Elon Musk plaide pour une zone de libre-échange

Lors d’un échange vidéo avec Matteo Salvini, chef de la Ligue italienne, Elon Musk a exprimé son souhait de voir les États-Unis et l’Europe créer une « zone tarifaire zéro » pour renforcer leur partenariat économique. Le PDG de Tesla et SpaceX, également conseiller de Trump, a insisté sur la nécessité d’une coopération étroite, malgré les tensions actuelles. Salvini, figure de l’extrême droite italienne, a semblé ouvert à cette idée, soulignant l’importance des relations transatlantiques.

En réponse aux nouvelles taxes imposées par Trump, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont uni leurs voix samedi pour critiquer la politique commerciale de Trump. Lors d’un appel téléphonique, ils ont souligné que « la guerre commerciale n’est dans l’intérêt de personne ».

Ils ont également discuté de la nécessité de former une coalition pour soutenir l’Ukraine dans son conflit contre la Russie. Cette volonté de coopération contraste avec l’approche unilatérale de Washington et pourrait renforcer les alliances économiques entre l’Europe et d’autres partenaires internationaux.

Les premiers effets des nouveaux tarifs

Une taxe de 10 % sur certaines importations a débuté samedi à minuit (heure de New York), marquant le début concret de la nouvelle offensive commerciale. Depuis samedi, des droits plus élevés frapperont des pays comme le Lesotho (50 %), le Cambodge (49 %) ou Madagascar (47 %). Sur les réseaux sociaux, Trump a défendu sa stratégie :

« C’est une RÉVOLUTION ÉCONOMIQUE, ET NOUS NE VOULONS PAS RECULER ».

Cette politique suscite un mécontentement généralisé et des réactions hostiles sur la scène internationale.

La Chine, principal adversaire de Washington dans cette guerre commerciale, a publié un communiqué officiel qualifiant ces mesures d' »injustifiées ». Son porte-parole, Guo Jiakun, a ironisé sur la chute des marchés américains, affirmant que « le marché a parlé ». Pékin exige que Washington cesse sa « guerre commerciale unilatérale » et privilégie le dialogue.

Les tarifs de Trump, perçus comme une « révolution » par ses partisans, risquent de fragiliser la reprise économique mondiale et de polariser les alliances.