Comment protéger votre patrimoine face à l'incertitude monétaire et aux risques de souveraineté? Dans cet entretien, nous décortiquons les mécanismes d'un potentiel Frexit, le retour au Franc, et ses conséquences directes sur votre épargne, vos contrats d'assurance-vie et la dette de l'État.

Nous revenons d'abord sur la stratégie du "Portefeuille Permanent" (Harry Browne) : une méthode d'allocation d'actifs (Or, Cash, Actions, Obligations) conçue pour traverser toutes les saisons économiques (inflation, récession, déflation) et qui a prouvé sa robustesse avec des rendements couvrant largement l'inflation sur les trois dernières années.

Ensuite, place au débat monétaire : l'euro fort tue-t-il l'industrie française ? Si les souverainistes plaident pour une dévaluation compétitive de 15 à 20 % via un retour au Franc, quels en seraient les effets réels? Florent Machabert explique pourquoi une dévaluation brutale sans réformes structurelles (baisse massive de la dépense publique et des impôts) transformerait la France en une économie inflationniste à la dérive, appauvrissant les épargnants dont les actifs sont libellés en euros.
Nous analysons également le risque de "défaut partiel" sur la dette française détenue par les étrangers et les alternatives techniques comme la "parité glissante" (crawling peg) pour redonner de l'air à l'économie sans provoquer d'effondrement obligataire.
Au sommaire de cette vidéo :
- 00:00 - Introduction : l'actualité de l'épargne et le succès du "Portefeuille Permanent" (Harry Browne).
- 04:40 - Le piège de l'euro fort : comprendre l'impact sur la compétitivité et les exportations.
- 09:30 - Scénario "Hard Frexit" : que se passe-t-il si on dévalue le nouveau Franc de 20 %?
- 11:00 - Alerte épargnants : l'impact dévastateur de la dévaluation sur le Livret A et les fonds euros.
- 12:30 - La dette de l'État : risque de défaut partiel et réaction des marchés obligataires.
- 15:50 - Les alternatives : la technique de la "parité glissante" pour éviter le choc.
- 19:15 - La vérité qui dérange : pas de salut monétaire sans réformes libertariennes (baisse de la dépense publique).

