Depuis la mise sous les verrous d’un policier accusé d’avoir tiré à bout portant, à coup de LBD, sur un émeutier à Marseille, certains policiers poussés par leurs syndicats font mine de monter une grève illégale en déposant des arrêts maladie de complaisance à répétition. Quoiqu’on pense de la détresse des policiers face à leur métier ou face à la violence urbaine, la méthode utilisée pour forcer la main de gouvernement pour obtenir un statut spécial est désastreuse : elle repose sur une fraude sociale que le parti de l’ordre et le fameux Charles Prats largement médiatisé ont généralement présenté comme l’apanage des « racailles » souvent liés au Maghreb. Le parti de l’ordre va-t-il se montrer juste en demandant de lutter contre cette désastreuse fraude sociale assumée qu’est l’arrêt-maladie policier de complaisance ?

 
    
     
   
       
       
       
      