Echec de la vaccination et des politiques sanitaires: les gouvernements européens veulent gouverner par la peur !

Echec de la vaccination et des politiques sanitaires: les gouvernements européens veulent gouverner par la peur !


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Bon nombre de pays européens sont actuellement sur le qui-vive. Entre un discours choquant de la part des autorités sanitaires qui appelle au tout vaccinal en Allemagne, un re-confinement pour l’Autriche, et des protestations contre les mesures sanitaires anti-Covid dans plusieurs pays de l’Europe, le constat est là, malgré la campagne de vaccination massive et autres mesures restrictives, le retour à la vie normale n’a pas eu lieu. Mais assiste-t-on à une flambée des contaminations ou à un emballement des gouvernements incapables d'arrêter la machine infernale qu'ils ont déclenchée?

« Vaccinés, guéri ou mort » en Allemagne

Alors que l’état d’urgence sanitaire devrait prendre fin le 25 novembre, Jens Spahn, ministre de la Santé en Allemagne pour quelques jours encore, a tenu à avertir l’ensemble de la population , notamment les non vaccinés, face à l’augmentation des nouveaux cas de Covid-19.

Grand fidèle de la chancelière sortante, Angela Merkel, il énonce de manière sèche les possibilités: « Probablement d’ici la fin de l’hiver, comme on le dit parfois avec cynisme, presque tout le monde en Allemagne sera vacciné, guéri ou mort ».

Avec cet appel à la vaccination massive, il cherche à conscientiser les indécis du vaccin vu la tournure que prennent les choses. Non pas qu’il y ait une véritable nouvelle vague de malades; mais les autorités allemandes sont apparemment paniqués devant de possibles manques de lits.  En effet, les soins intensifs commencent à saturer.

En outre, pour les régions qui affichent un taux d’hospitalisation important, ceux qui n’ont pas encore effectué leur vaccin se verront refusés dans les endroits publics, à l’exemple des salles de sport et de cinéma ou encore des restaurants.

L’Allemagne a eu ce lundi près de 30 643 nouveaux cas (données de l’Institut Koch). Les cas enregistrés depuis les débuts de la pandémie avoisinent les 5,3 millions. Le nombre de décès est, quant à lui, estimé à 100 000. Selon les statistiques, près de 68% de la population allemande ont reçu deux doses de vaccins (soit plus de 55,6 millions d’individus).

On comprend mal, au vu de ces chiffres, la panique des autorités allemandes.

L'Autriche en alerte

Face à l’enregistrement de 15 809 nouvelles infections, l’Autriche a opté pour un confinement national. Le verdict est tombé lundi vu que la moyenne des décès quotidiens a triplé depuis maintenant quelques semaines.

Tout ceci est une histoire à dormir debout. En réalité, le problème vient de ce que les unités de soins intensifs sont de plus en plus débordées. Le confinement a été prévu pour dix jours mais pourrait être reconduit.

Et pour ne pas faire les choses à moitié, l’obligation vaccinale sera également de mise à compter du 1er février, ce qui fait de l’Autriche le premier pays de l’Europe à avoir instauré une obligation légale face à la pandémie du Covid-19. Bien que les détails sur cette nouvelle mesure demeurent encore méconnus, le gouvernement met en garde les personnes qui prévoient de s’y opposer, car cela sera passible d’amendes.

Les contestations se multiplient

Face aux nouvelles restrictions qui semblent être imposées petit à petit à travers l’Europe, et surtout par rapport au mandat de vaccination, une manifestation s’est tenue à Vienne samedi dernier, avec la participation de près de 40 000 personnes.

D’après M. Simmons, la mise en place de nouvelles mesures additionnée à l’obligation vaccinale est une pilule difficile à avaler pour certains Autrichiens. Il précise : « Les manifestations de samedi ont montré comment les gens se sentent, et les gens accusent le gouvernement de tactiques autoritaires ».

Des manifestations similaires se sont également tenues en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique et en Croatie. Et pourtant, l’OMS est formelle, l’Europe pourrait subir 500 000 décès en plus jusqu’en février si des mesures ne sont pas prises. La politique de la peur risque pourtant de faire monter la colère des peuples.


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