Dr Maudrux : « Pourquoi il faut laisser une chance à l’hydroxychloroquine »

Dr Maudrux : « Pourquoi il faut laisser une chance à l’hydroxychloroquine »


Partager cet article

L’hydroxychloroquine du professeur Raoult est-elle aussi nocive, dangereuse, inefficace, que les pouvoirs publics français ne le disent ? Nous avons posé la question au docteur Gérard Maudrux, médecin de ville, ancien président « historique » de la CARMF (caisse de retraite des médecins), qui vient de produire un article très fouillé sur la question, publié par le Quotidien du Médecin. Autant dire qu’il s’agit d’un point de vue autorisé, libre, qu’on ne peut guère soupçonné de partialité ou de conflit d’intérêts.

Le docteur Gérard Maudrux, bien connu dans le milieu médical et dans le monde de la protection sociale pour sa liberté de pensée et son indépendance d’esprit, maintes fois démontré lorsqu’il présidait la CARMF, vient de produire une intéressante revue de littérature sur les bienfaits ou méfaits de l’hydroxychloroquine appliquée au COVID. Cet article de référence est publié sur le Quotidien du Médecin.

Cet article est à lire car il tempère fortement le discours répété en boucle par les pouvoirs publics et leurs vassaux sur la dangerosité de l’hydroxychloroquine, qui justifierait que celle-ci soit interdite ou, en tout cas, fortement entravée, dans ce pays. Et il ne le tempère pas sur la base d’une prise de position idéologique, mais sur des constats factuels et sourcés. Redisons-le, il ne s’agit pas de dire que l’hydroxychloroquine est un médicament miracle. Il s’agit seulement de dire qu’elle n’est pas cette manifestation du diable diffusée par un sorcier qui s’appellerait Didier Raoult.

Et nous rappelons ici nos propos tenus précédemment : rien n’explique (sinon la déraison) la fièvre hystérique qui s’empare de nos élites dès que les mots d’hydroxychloroquine ou de Raoult sont prononcés. Et, comme nous l’indiquions la semaine dernière, il est étrange que la technostructure sanitaire française n’ait pas soutenu des recherches actives sur des traitements propulsés par des laboratoires français.

Qu’en est-il de la synthèse des méta analyses, sur plus de 100 publications et qui excluent les publications douteuses ?  Elles confirment toutes l’efficacité significative à tous les stades, moins que dans la phase précoce. Les auteurs trouvent que les résultats, toutes études confondues sont mitigés, mais ils signalent quand même que 68% montrent des effets positifs. Ils constatent également que : « les études négatives entrent principalement dans les catégories suivantes : elles montrent des preuves de confusion non ajustée significative, y compris la confusion par indication ; l’utilisation est extrêmement tardive ; ou ils utilisent une dose trop élevée. » Nous l’avons constaté depuis des mois dans les seules études publiées en France, avec les cas les plus graves volontairement mis dans le groupe HCQ, moyennes d’âges plus jeunes, surdosages, prescriptions « in extremis »,…   

Dr Gérard Maudrux

Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Chronique d'une angoisse fiscale : "Touche pas à mon assurance-vie"

Chronique d'une angoisse fiscale : "Touche pas à mon assurance-vie"

Oubliez les zombies, les météores ou les invasions extraterrestres. La vraie peur, la terreur pure, celle qui vous réveille en sueur à 3h du matin, c'est la Loi Sapin 2. Nos deux protagonistes, Florent et Éric, nous emmènent dans les tréfonds obscurs de l'épargne française, là où les "fonds euros" ne sont plus si sûrs et où l'État pourrait jouer à "1, 2, 3, Soleil" avec votre compte en banque pendant 6 mois renouvelables (un peu comme le confinement, mais pour votre argent). Les moments fort


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

La vraie guerre que Poutine est prêt à déclarer, par Elise Rochefort

La vraie guerre que Poutine est prêt à déclarer, par Elise Rochefort

La guerre en Ukraine, entamée par l'invasion à grande échelle de février 2022, a provoqué une rupture tectonique dans l'ordre financier international, dont les répercussions s'étendent bien au-delà du théâtre militaire conventionnel. Au cœur de cette confrontation géoéconomique se trouve la question des réserves de change de la Banque Centrale de Russie (BCR), immobilisées par la coalition du G7 et l'Union Européenne (UE) dans les jours suivant l'agression. Ce trésor de guerre, estimé entre 260


Rédaction

Rédaction

Commission de réparations pour l’Ukraine: la justice internationale au service d’une guerre par procuration ?

Commission de réparations pour l’Ukraine: la justice internationale au service d’une guerre par procuration ?

À La Haye, 34 pays et l'UE ont signé une convention créant une commission de réparation pour l'Ukraine, visant à indemniser les dommages causés par la Russie. Présentée comme un acte de justice, cette initiative engage pourtant l’Europe sur un terrain juridique, financier et politique aux implications lourdes. Le 16 décembre 2025, trente-quatre États, rejoints par l’Union européenne, ont signé une convention instituant une Commission internationale des réclamations pour l’Ukraine. Objectif affi


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

De la piqûre forcée aux plantes médicinales : le grand écart schizophrène de l’OMS

De la piqûre forcée aux plantes médicinales : le grand écart schizophrène de l’OMS

L'Organisation mondiale de la santé , autrefois chantre du vaccin obligatoire et persécuteur des sceptiques, opère un virage discret. En Inde, plus de 100 pays actent désormais l’importance stratégique des médecines traditionnelles dans les systèmes de santé. Après avoir imposé une vision monolithique de la santé lors de la crise COVID, où toute nuance était taxée de complotisme, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) semble opérer un virage inattendu. Coorganisé avec l'Inde, le deuxième Som


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany