Déjà 57.000 signatures pour la pétition en faveur du moratoire sur la vaccination obligatoire des soignants

Déjà 57.000 signatures pour la pétition en faveur du moratoire sur la vaccination obligatoire des soignants


Partager cet article

Un moratoire sur la vaccination obligatoire des soignants serait de salubrité publique. Jamais en effet notre pays, depuis la Libération, n’avait connu un tel recul social ! suspendre le salaire d’autorité de centaines de milliers de soignants que nous applaudissions hier à nos balcons… Sans compter la désorganisation durable de l’hôpital public qui en sortira. Vous aussi, rejoignez les 57.000 personnes qui ont déjà signé ce texte que nous avons lancé il y a une semaine.

Un moratoire sur la suspension des soignants non-vaccinés devient indispensable. Il y a à cela plusieurs raisons essentielles.

Un moratoire pour le droit au doute

Nous l’avons détaillé dans ces colonnes : le droit au doute est au fondement de la démocratie et de la liberté de penser. Et s’agissant de la vaccination obligatoire, ce droit au doute n’est qu’une application du principe de précaution. Le nombre d’effets secondaires du vaccin est en effet extrêmement important, beaucoup plus important que pour les vaccins classiques. Le vaccin est toujours sous autorisation conditionnelle de mise sur le marché. Face à autant d’incertitudes, les hésitations des soignants sont légitimes, et seul un consentement libre et éclairé doit conduire à se faire vacciner.

Un moratoire contre le recul social

La méthode utilisée pour « convaincre » les soignants de se faire vacciner passe par des suspensions de salaires absolument scandaleuses. Jamais depuis la Libération la loi n’avait servi à autoriser l’interruption brutale de salaires sans indemnité pour des personnes qui exercent leur liberté de conscience et de penser. Ce recul social conduit des familles, parfois monoparentales, à la misère.

Un moratoire pour l’état de droit

Nous l’avons largement exposé également, la suspension de salaire est une sanction infligée sans aucun respect des règles fondamentales en vigueur dans les démocraties libérales. La suspension intervient en effet sans aucun droit de la défense… Le ministère de la Santé fait même vivre la fiction farfelue selon laquelle cette mesure ne serait pas une sanction. Si nous acceptons ce dispositif aujourd’hui, nous préparons d’autres violations des droits démocratiques demain.

Un moratoire contre la fragilisation de l’hôpital

N’imaginons pas que la suspension des non-vaccinés ne pénalise que les non-vaccinés. Non seulement les soignants vaccinés sont eux-mêmes impactés par la mesure, puisqu’ils font face à une surcharge de travail. Mais les patients vaccinés eux-mêmes vont à terme souffrir des fermetures de services et des désorganisations causées par des départs brutaux de personnel.

Pour toutes ces raisons, signez la pétition qui a déjà recueilli plus de 40.000 signatures. Notre objectif est de recueillir 500.000 signatures pour forcer l’Assemblée Nationale à en débattre.


Je signe la pétition


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Bruxelles, la république des copains : la Médiatrice promeut son bras droit

Bruxelles, la république des copains : la Médiatrice promeut son bras droit

La nouvelle Médiatrice de l’Union européenne, Teresa Anjinho, a promu son propre chef de cabinet au poste le plus prestigieux de son administration. Une nomination qui soulève la question : l’UE défend-elle encore l’éthique ou protège-t-elle sa caste ? L'Union Européenne, censée incarner l'éthique et la bonne administration, vient de signer un nouvel épisode de « République des copains ». La Médiatrice européenne Teresa Anjinho a propulsé Lampros Papadias, son propre chef de cabinet au poste st


Rédaction

Rédaction

PLFSS 2026 : Lecornu curiace-t-il les soignants pour leur imposer le vaccin ARN ? par Elise Rochefort

PLFSS 2026 : Lecornu curiace-t-il les soignants pour leur imposer le vaccin ARN ? par Elise Rochefort

L'article 20 du projet de loi de financement de la sécurité sociale prévoit une vaccination obligatoire de nombreux personnels hospitaliers contre la grippe. Certains y ont vu une façon habile, un "curiaçage" des personnels soignants pour imposer le vaccin à l'ARN, après les moments douloureux du COVID. Qu'en est-il exactement ? L'interrogation porte sur le fait de savoir si l'article 20 du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 constitue un "curiaçage" (terme sou


courrier-strateges

courrier-strateges

Bobigny: quand la police viole la loi et la République se tait

Bobigny: quand la police viole la loi et la République se tait

Deux policiers, accusés de viol sur une femme retenue au dépôt du tribunal de Bobigny, ont été mis en examen après la découverte d’une vidéo accablante. Ce scandale illustre une fois encore l’impunité d’une institution policière en roue libre, couverte par le pouvoir politique. Les faits sont d’une gravité inouïe. Deux policiers, âgés de 35 et 23 ans, sont soupçonnés d’avoir violé une femme de 26 ans dans une geôle du tribunal de Bobigny. L’affaire aurait pu être étouffée, comme tant d’autres,


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

La censure qui vient : enfin l’électrochoc salutaire pour une France avachie !

La censure qui vient : enfin l’électrochoc salutaire pour une France avachie !

La probabilité que le gouvernement de Sébastien Lecornu soit censuré cette semaine (du 3 au 9 novembre 2025) est désormais élevée. Le contexte politique est extrêmement tendu alors que l'Assemblée nationale aborde des votes cruciaux sur le budget 2026, dans une configuration de majorité relative très fragile. Le Premier ministre a lui-même reconnu la précarité de la situation le 1er novembre, déclarant que son gouvernement pouvait « chuter à n'importe quel moment » sur le budget. L’édifice


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe