Dégradation de la santé mentale chez les jeunes: le bilan terrible de la gestion du COVID-19 par Emmanuel Macron

Le Covid-19 a une pléthore d’impacts dans la société actuelle. Outre le fait qu’il a affecté physiquement les individus, on note également des conséquences au niveau de la santé mentale. Les Assises de la santé mentale, qui ont débuté le 27 septembre 2021, ont établi un sondage centré sur l’impact de la crise sur le psychisme. Cela a révélé qu’ “un tiers des jeunes de moins de 24 ans ont eu des pensées suicidaires ces derniers mois”. Pire, 4 personnes sur 10 ont vu leur état dépressif s’aggraver à compter du tout premier confinement. Et dans la même foulée, les professionnels de santé constatent une montée en flèche du nombre de patients sujets à la dépression.

10 % des français dépressifs
La mise en place du sondage a été orchestrée par l’Union National des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (connu également sous l’acronyme UNAFAM) ainsi que par la Fondation Pierre Deniker dont les principales activités sont centrées sur le soutien de la recherche en santé mentale. De ce sondage découlent des résultats alarmants qui montrent que 10% des Français sont actuellement sujets à la dépression. Des maux liés au confinement et à la crise sanitaire. Les femmes, les personnes comprises entre 25 et 34 ans, ainsi que les individus qui vivent seuls sont principalement ciblés par cette maladie. Cependant, force est de constater que seul le tiers d’entre eux sont suivis par des psychiatres et des médecins généralistes.
Des chiffres qui ne cessent d’augmenter
Toujours selon les études menées sur le sujet : “près de la moitié des personnes actuellement atteintes n’en parlent pas (46%) et 62% ont l’impression que leur maladie n’est pas comprise par leur entourage”. Non loin de cette réalité, les résultats concordent entièrement avec les constats réalisés par Santé publique France. En effet, depuis le début de l’année 2021, l’agence enregistre un taux croissant de passages aux urgences lié à des tentatives suicidaires, des troubles de l’humeur, mais aussi à des pensées suicidaires. En outre, il semblerait que ce point concerne principalement les jeunes et les enfants ; ce qui n’était pas le cas avant le COVID.
Les chiffres: un surcroît de 140% en termes de pensées suicidaires, 93% de cas en plus pour les troubles de l’humeur et 61% en prime pour les gestes suicidaires. Les troubles alimentaires qui représentent les premiers marqueurs de phases dépressives sont également plus courants chez ceux âgés de 11 à 17 ans, avec un accroissement de 47%.
Mise en place d’un numéro vert
Les personnes atteintes de dépression ont souvent peur de s’exprimer, de peur d’être incompris ou catalogués, et pourtant le fait d’en parler pourrait aide. Pour venir en aide, un numéro vert sera disponible à compter du début du mois d’octobre. Les appelants seront reçus à l’autre bout du fil par des équipes composées de psychologues et d’infirmières ayant reçu des formations spécialisées et qui se relaieront en journée. Pour les appels de nuit, 3 plateformes (Brest, Montpellier et Lille) seront disponibles et travailleront étroitement avec le Samu pour venir rapidement en aide en cas d’urgence.
Commentaires ()