Retraites : quand Macron joue aux Néron qui incendient Rome par plaisir
Il existe (probablement peu de fois dans la vie d’un homme) des moments où l’on se demande si oui ou non les événements politiques relèvent d’une fiction hallucinante, pour ainsi dire psychopathologique, ou bien s’il s’agit d’un cours normal des choses que nous avons mal compris. La réforme des retraites appartient, finalement, à l’un de ces rares instants où le dirigeant de l’une des cinq premières puissances politiques du monde fait un usage tellement personnel du pouvoir que l’on confondrait
Éric Verhaeghe