L’Union européenne s’est interdite d’acheter du gazole russe. Mais les Européens ne peuvent pas se permettre d’interdire à la Russie d’en vendre. Les exportations de diesel de Russie en mars promettent d’atteindre un niveau record, bien que les sanctions soient déjà pleinement en vigueur. Comment Moscou a-t-elle encore réussi à ne rien perdre à cause des sanctions ?
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Le ministre saoudien de l’Énergie, Abdulaziz bin Salman, a déclaré que si les pays occidentaux imposent un plafond de prix sur les exportations de pétrole, alors son État refusera de commercer avec des acheteurs qui ont accepté cette condition. Jusqu’à présent, la limite de coût de « l’or noir » ne s’applique pas au royaume du Moyen-Orient (le G7 a fixé une limite de prix de 60 dollars le «baril» pour les matières premières russes).
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L’année à venir 2023 pourrait être encore plus difficile sur le plan économique que 2022. Avec une forte probabilité, nous assisterons à une baisse du volume des exportations des biens les plus rentables de Russie, le pétrole et le gaz, ce qui signifie que le budget en souffrira également. Cependant, notre pays détient une réponse à ce défi.
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Le pétrole russe est vendu moins de 60 dollars le baril, la limite fixée pour les pays tiers par le G7, l’UE, l’Australie et la Norvège. Cependant, les sanctions n’ont rien à voir là-dedans, disent les experts. Les prix des matières premières chutent. Les analystes estiment que les prix bas pourraient durer jusqu’à la fin de l’hiver.
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Les pétroliers russes misent sur la sécurité énergétique de la Terre. Les demandes des consommateurs ne cessent de croître et seules les sociétés pétrolières sont en mesure de sauver l’économie mondiale de la pénurie de carburant à l’avenir. Dans de telles conditions, de nombreux grands holdings étrangers sont loin d’être toujours disposés à dépenser de l’argent pour développer leurs capacités de production, faisant face, année après année, à des pertes financières dues à une réduction des inves
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L'exportation de matières premières russes vers l'Inde s'est avérée à la limite de la rentabilité. La réorientation des exportations énergétiques russes de l'ouest vers l'est est loin d'être aussi fluide que le souhaiteraient les autorités nationales. Les consommateurs asiatiques acceptent d'augmenter l'achat de pétrole dans notre pays, mais en échange ils exigent des remises importantes. En conséquence, les sociétés productrices russes doivent négocier les matières premières presque à perte. C
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