Dupont-Moretti et la morale bobo à géométrie variable
Dupont-Moretti n’est pas allé avec le dos de la cuillère en parlant de fantasme à propos du sentiment d’insécurité qui monte dans l’opinion. N’hésitant pas à évoquer une surenchère populiste, il a ainsi renoué avec les grandes heures de la morale bobo selon qui tout est normal dans notre vie quotidienne mais est déformé par les peurs qu’attiseraient l’extrême droite et ses suppôts. Cette mise hors circuit du « sentiment » heurte de plein fouet l’éloge de « l’émotion » que les mêmes bobos dressen
Éric Verhaeghe