Marseille, Le Havre : la troublante géographie du narcotrafic sous Macron
Les larmes qui coulent à Marseille ont le goût amer de l'impuissance. Cette semaine encore, une mère, la maman Kessaci, enterrait son fils, une victime collatérale de plus dans cette guerre urbaine que l'État ne semble plus vouloir, ou pouvoir, gagner. Dans les quartiers Nord, le ballet des obsèques rythme désormais le quotidien, sous le regard distant d'une République qui préfère compter ses points de PIB plutôt que ses morts. Ce drame humain n'est que la partie visible d'un système monstr
Éric Verhaeghe